La troisième édition du
festival du cinéma français de Tokyo s'est ouverte sous la présidence
de l'actrice et réalisatrice Sophie Marceau, très aimée du public
japonais.
Sophie Marceau et Christophe Lambert à Tokyo La
soirée a été inaugurée par la diffusion du film "La Disparue de
Deauville" qu'elle a écrit, réalisé et dans lequel elle joue au côté de
Christophe Lambert, également présent à Tokyo.
Le festival, organisé par Unifrance, association chargée de promouvoir
le cinéma français dans le monde, et l'ambassade de France, propose 13
autres films récents, qui seront projetés à Tokyo, mais aussi à Osaka
jusqu'au 17 mars.
L'ambassadeur de France, Philippe Faure, a souligné que cet événement
coïncidait avec le 150e anniversaire du traité d'amitié entre la France
et le Japon.
"Le cinéma français bénéficie d'une vrai cote d'amour au Japon", a-t-il
dit devant la presse, en annonçant que toutes les places de cinéma
étaient pratiquement déjà vendues.
Sophie Marceau a tenu à souligner l'importance de "l'identité
culturelle" et des "cinémas nationaux". "C'est ce que la France
revendique, et c'est ce qu'elle est venue présenter ici", a-t-elle dit.
"Notre travail c'est aussi d'éduquer les gens, de leur indiquer un
choix, de leur donner envie d'aller voir des films", a-t-elle expliqué.
Beaucoup de réalisateurs, de producteurs et d'artistes ont fait le
déplacement, parmi lesquels Cédric Klapisch ("Paris"), Jean-Paul Salomé
("Les Femmes de l'ombre"), Céline Sciamma ("Naissance des pieuvres"),
Béatrice Dalle, Patrick Bruel, Julie Depardieu, Ludivine Sagnier et
Bulle Ogier.
Parallèlement aux projections, se tiendront des rencontres
professionnelles entre distributeurs japonais et exportateurs français.
La moitié des 14 films présentés lors de ce festival a déjà été vendue
au Japon.
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